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Étudiant

Adrien Cat

Étudiant - Master 1 Expertise Internationale - Diplôme de Sciences Po Aix - 2025

Alors que les candidatures pour la mobilité internationale en 3e année sont ouvertes jusqu’au 19 novembre, nous avons interrogé Adrien Cat, de retour d’une année passée entre Dakar et Amsterdam. Une expérience placée sous le signe de la professionnalisation ! 

Pouvez-vous vous présenter ? Quel est votre parcours universitaire ?

Je m’appelle Adrien Cat, j’ai 23 ans et suis étudiant en quatrième année dans le Master Expertise Internationale. J’ai intégré Sciences Po Aix en 2020 pendant la période COVID après une année de classe préparatoire au Lycée Frédéric Mistral d’Avignon.

Où êtes-vous parti pour votre année de mobilité ?

Mon année de mobilité s’est déroulée en deux stages, le premier à Dakar au Sénégal, chez FiltrePlante une entreprise à vocation sociale. Le second a eu lieu à Amsterdam aux Pays-Bas chez YoungCapital, une entreprise de recrutement. Mes choix de destinations ont surtout été basés sur les opportunités qui se sont présentées à moi. Je voulais faire un stage dans le domaine de l’environnement et voyager un peu, alors le Sénégal a été une très bonne opportunité puis le second stage m’a réellement permis de développer mes compétences linguistiques et professionnelles.

Pourquoi avez-vous préféré faire deux stages ? Pouvez-vous nous en dire plus sur ces expériences ?

J’ai préféré effectuer une mobilité en deux stages car cela me semblait être plus valorisant en termes d’expérience professionnelle tout en me permettant de mieux cibler le master que je voulais poursuivre. J’attendais donc vraiment de ces stages d’être mis en situation et de découvrir des univers professionnels différents. Ces attentes ont été tout à fait satisfaites, durant mes expériences j’ai été responsabilisé et intégré comme un membre de l’équipe à part entière.

En ce qui concerne mon stage à Dakar au Sénégal j’ai commencé par une participation au Plan Sénégal Émergent pour lequel l’entreprise que j’avais rejointe avait été sélectionnée, j’ai également répondu à différents appels à projet d’agences de développement. J’ai donc profité d’une expérience très formatrice dans un environnement qui m’était totalement inconnu.

Pour le second stage à Amsterdam, j’ai aussi été intégré comme un membre de l’équipe à parte entière, avec des objectifs similaires aux autres salariés. En termes de développement de compétences cela a donc été une opportunité en or. J’effectuais du recrutement international, c’est-à-dire que je m’occupais du recrutement de candidat internationaux pour une entreprise intervenant dans une dizaine de pays européens.

Vos stages étaient-ils l’occasion de valider votre orientation professionnelle ou au contraire de découvrir de nouveaux secteurs ?

Oui totalement, cela m’a réellement permis de découvrir deux secteurs professionnels totalement différents. Si je pensais revenir à Sciences Po Aix pour faire le Master PEAT, j’ai finalement orienté mon projet vers le Master Expertise Internationale. Mes stages ont donc permis de mieux m’orienter à mon retour de 3A même si des questions subsistent.

Dans quelle(s) langue(s) vos stages se sont-ils déroulés ?

Mon premier stage, s’est déroulé en français donc a priori pas de problème. La seule barrière linguistique est intervenue pendant les voyages que j’ai effectués dans le pays, ce qui m’a permis d’apprendre un peu le wolof. Pour le second stage, ma principale langue de travail était l’anglais. L’adaptation n’a pas forcément été facile, surtout au début, mais cela permet indéniablement d’améliorer son niveau d’une manière beaucoup plus intéressante.

Êtes-vous parti seul ? Comment s’est déroulé votre adaptation et intégration sur place ?

Je suis effectivement parti seul pour mes deux stages mais j’ai pu faire des colocations à chaque fois. J’ai donc rencontré des personnes en premier lieu grâce à ça, puis dans l’environnement professionnel. Lorsque l’on est à l’étranger ça n’est jamais vraiment un problème de rencontrer des personnes qui sont souvent super ouvertes d’esprit. Cela facilite réellement l’intégration, que ce soit avec des personnes expatriées comme nous, ou des nationaux.

Comptes-tu repartir dans ces deux pays en tant que touriste et/ou pour un projet professionnel ?

Pour ce qui est du Sénégal, j’y retournerai volontiers pour du tourisme. C’est réellement un pays plein de surprises qui vaut le détour et la gastronomie est top. En ce qui concerne les Pays-Bas, j’ai réellement apprécié la mentalité néerlandaise au travail ce qui me pousse à rechercher un Master 2 à l’université d’Amsterdam afin de poursuivre mon parcours professionnel là-bas.