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Mission Calais : les étudiants de Sciences Po Aix auprès des exilés

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Grâce à l’association étudiante Interface, huit étudiants de Sciences Po Aix ont quitté la région Sud pour se rendre à Calais durant trois semaines, où ils sont venus soutenir l’effort d’associations venant en aide aux personnes réfugiées.

Huit élèves de Sciences Po Aix de 1A et 2A se sont rendus à Calais pour une durée de trois semaines. Cette “Mission Calais” a lieu chaque année et est organisée et financée par l’association humanitaire Interface. L’objectif ? Venir en aide aux associations portant assistance aux personnes exilées sur place, et plus précisément au sein du Secours Catholique et d’Utopia !

Les missions au sein du Secours Catholique sont variées. Les étudiants y effectuent des mission dites “d’aller-vers”, durant lesquelles ils se rendent sur les lieux de vie des personnes exilées dans la “jungle”, et participent à ce qui s’apparente à des maraudes : distribution de café et thé, informations auprès des nouveaux arrivants sur les différentes associations qui peuvent leur venir en aide, repérage dans différents lieux de Calais, référencements de demande de tente ou encore cartographie des emplacements et du nombre de personnes se trouvant dans chacun de ces endroits. Les étudiants assurent également des missions de “recharge”, durant lesquelles ils se rendent près d’un lieu de vie avec un générateur électrique pour fournir de l’électricité à ceux qui en ont besoin. Les étudiants se chargent également de l’accueil de jour de Calais, dans un centre qui peut accueillir jusqu’à 800 personnes

Les missions au sein d’Utopia 56 sont dites “d’urgence”, car l’association met à disposition un numéro de téléphone pour les personnes exilées qui en éprouvent le besoin.
Les étudiants tiennent donc des permanences durant desquelles ils doivent répondre à ces appels à l’aide, à des demandes de vêtements chauds après un “try”, entendu une tentative de traversée de la Manche pour rejoindre la Grande-Bretagne, à des demandes d’hébergements pour la nuit, de couvertures ou de tentes, à des demandes de nourriture ou de téléphones …

A l’issue des deux premières semaines de la mission, les participants partagent un sentiment commun : “Cette expérience a changé notre vie, elle nous a bouleversés et nous a permis de comprendre la réalité du terrain, de mettre des visages et des histoires derrière des statistiques, de retrouver un peu d’humanité dans le terme trop souvent banalisé de ‘migrants’.”