Qui sont les gagnants de “Sciences Po Got Talent”cette année ?
Ce lundi 26 février s’est tenu la 5e édition de SPGT, un moment chaleureux et très attendu des étudiants, à l’occasion duquel ils peuvent découvrir les talents artistiques de leurs camarades.
Cette année, le Bureau des Arts a organisé l’évènement Sciences Po Got Talent à l’occasion de la Semaine de l’mancipation, en collaboration étroite avec l’association Mauvais Genre. l’évènement a rassemblé plus de 300 spectacteurs, 60 talents pour 15 représentations.
Il s’agit déjà de la 5e édition de Sciences Po Got Talent et pourtant l’évènement sait encore se réinventer… Des changements significatifs lors de cette édition sont à noter : un accueil du public au Théâtre du Bois de l’Aune, à l’occasion d’une nouvelle convention de partenariat, et un tremplin musical entre les trois groupes de musique de Sciences Po Aix.
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Crédits : Inès Robier et Nicolas Merzouk
Du côté des vainqueurs…
L’équipe de danse Hip-Hop a remporté le coup de cœur du public, et Walid Bouali, qui a proposé une prestation inédite à Sciences Po Got Talent avec son numéro de stand-up, a remporté le prix du jury. La seconde partie de l’événement a récompensé le groupe de musique Rockstar Mehdi qui aura donc l’occasion de concourir à un concert inédit inter-écoles aixoises le 9 avril prochain au 6MIC.
Rockstar Medhi
Comment s’est déroulé votre participation au tremplin musical ?
Nous sommes sept : nos deux brillantes et talentueuses chanteuses Audrey (Master ERI) et Elisa (Master PCM), Théo notre batteur hors pair (Master GDSI), Joseph notre guitariste improvisateur de génie (2A), Arthur et sa basse endiablée (1A), Tom notre incroyable trompettiste et saxophoniste (1A), et Arthur notre fantastique pianiste (presque) toujours debout (2A).
Pour tout vous dire, ce n’était pas gagné d’avance. On a toutes et tous des affinités, des sensibilités et goûts musicaux différents au sein du groupe et on a du prendre du temps pour se mettre d’accord sur le choix des musiques que nous voulions interpréter.
Mais si on a finalement réussi à faire danser le théâtre c’est parce qu’on partage tous l’amour de la musique et l’envie de transmettre des émotions (et de danser bien sûr !).
On a voulu participer à Sciences Po Got Talent pour plusieurs raisons, mais principalement car on avait envie de partager ce qui nous nous faisait vibrer lorsqu’on répétait, et aussi parce que le concept de l’événement est génial : plein d’artistes, de disciplines et de performances différentes réunies en une soirée, au même endroit. Et même s’il fallait élire un coup de cœur à la fin, l’ambiance était à la joie, au partage et au talent ! Toutes les performances étaient magiques !
Notre setlist, elle est un peu à notre image : éclectique. Reprendre Billie Jean de M. Jackson piano/voix, mixer cela avec Toxic de Britney Spears ou finir sur un arrangement de Staying Alive des Bee Gees (allez écouter la version de Scary Pockets et Lizzy McAlpine!). Chacun de nous a pu exprimer ses envies pour réussir à créer ensemble. Par exemple, on a réussit à monter la reprise de Toxic de Britney Spears en 1 heure ! Nous nous sommes fait plaisir en improvisant sur du Ray Charles en plein milieu de Be Honest de Jorja Smith. Mais le meilleur reste à venir, alors restez connectés… !
Walid Bouali
Qui est donc l’auteur de ce One Man Show inédit ?
Je suis rentré en post-bac en première année et j’appartiens à la promotion Gisèle Halimi. Je suis allé en 3A au Caire et à Montréal où j’ai commencé le stand up et là je suis en M1 expertise en affaires internationales.
J’étais décidé à participer à Sciences Po Got Talent un peu sur un coup de tête. Cela faisait longtemps que je voulais refaire du stand up, mais avec la 4A, c’était un peu difficile de s’y mettre. Alors quand j’ai vu cette opportunité, je me suis dis que c’était l’occasion idéale de faire ma première représentation en France.
J’ai toujours fait partie de la team 90+1 (je prépare toujours à la dernière minute). J’étais assez confiant de mon texte, mais on sait jamais vraiment comment le public va le recevoir. Donc jusqu’au dernier rire, il y a toujours une petite dose d’appréhension !
Le fait de sortir un peu du lot avec une prestation qui n’a encore jamais été faite jusque-là à Sciences Po Got Talent explique sans doute ce Prix du jury. Après c’est toujours difficile de savoir comment on a été départagé. L’essentiel pour moi, c’est d’avoir partagé quelque chose avec le public lors de mon passage !
SPX Hip Hop
Une prestation saluée à Artefact, Coup de cœur du public à Sciences Po Got Talent ? Comment l’expliquer ?
Nous sommes 12 membres au total : les trois manitous Inès Eyama Bamouni (4A), Juliette Bernardo (4A) et Claire Laurent (2A), puis Angelina Rosseli Greco (1A), Anis Mmadi (2A), Anissa Kaouass (2A), Catia Mendes Moreira (2A), Charlotte Maugee (1A), Enora Magne (1A), Gabrielle Lestra (4A), Inès Elkima Veillon (2A) et Nil Gangate (2A)
Eyama : Le spectacle que nous avons présenté était celui que nous avions préparé pour Artefact 2024, et cela a nécessité beaucoup de travail depuis novembre pour obtenir ce résultat. Nous en étions extrêmement fiers. Honnêtement on aurait voulu redanser sur scène cent fois de plus.
Claire : Sciences Po Got Talent était, pour nous, l’opportunité de montrer à Sciences Po Aix tout le travail réalisé pour Artefact. On était super fiers et c’était vraiment un plaisir de danser une nouvelle fois devant le public de l’Ecole
Juliette : Je pense aussi qu’on avait envie de pouvoir refaire cette chorégraphie devant un public pour notre satisfaction personnelle parce que nous étions super fiers de ce qu’on a réussi à créer ensemble et parce qu’on avait envie de la refaire une dernière fois avant de se lancer dans d’autres projets !
Eyama : Le thème d’Artefact cette année était l’Euphorie, nous avons donc créé un mix de différents sons que nous inspiraient ce thème. Nous avons intégré du gospel, du hip-hop old school et même une musique emblématique de Step Up, un film de mon enfance qui incarne parfaitement l’euphorie de se laisser emporter par la musique lorsque l’on danse.
Claire : C’est vraiment un mix de beaucoup de styles de danses différents. On a pu danser du hip-hop sur du rap Américain, des danses plus « girly » sur Destiny Childs, ou encore de l’afro. C’était très enrichissant pour nous et pour l’équipe d’avoir une variété de danses au sein d’un même show.
Juliette : Le but de la prestation était que toutes les personnes composant l’équipe soit satisfaites des chorées et que chacun puisse avoir son “time to shine” tout en dansant sur des chorégraphies qui leurs ressemblaient. C’est pour cela que le show était très varié tant au niveau musical (avec des musiques de Ciara, Missy Eliott etc.) qu’au niveau des styles car on voulait qu’il ressemble à l’équipe !
Eyama : Pour la préparation, après un bon brainstorming, on présentait nos idées à nos danseuses et danseurs, on a fait un vraiment travail collectif.
Claire : Tâche complexe, car le show devait respecter le thème imposé. Mais on s’entraînait tous ensemble sans relâche, parfois jusqu’à 22h !!!
Juliette : Tout le show est le fruit d’un travail collectif puisqu’on a beaucoup réfléchi tous ensemble aux musiques et on a aussi essayé de prendre en compte les envies de chacun. Forcément, la plupart des chorégraphies ont été créées entre manitous, mais certaines ont été créées ou modifiées avec toute l’équipe.
Eyama : Notre victoire ? Elle est dû à la force de l’énergie que l’on dégageait sur scène je pense.
Claire : L’équipe forme une vraie famille et cela se voit sur scène, on est tous contents d’être là, de danser. On a tous le sourire, on n’hésite pas à mettre un maximum d’énergie quand on danse, et c’est ce qui rend la chorégraphie captivante, je pense.
Juliette : Notre force, pour moi, c’est l’effet de groupe qui se ressent lorsqu’on danse (qui passe par l’énergie de chacun) et c’est aussi la variété du show. Le show dure en réalité plus de 4 minutes 30, ce qui peut paraître long mais grâce à la variété des styles, des placements, on a réussi à captiver l’attention du public qui ne s’est pas ennuyé !