Orane Geffroy

Cette semaine nous vous proposons de découvrir le portrait d’Orane Geffroy, étudiante en Master Géostratégie, Défense et Sécurité Internationale, qui répond à nos questions sur son parcours au sein de Sciences Po Aix, son échange universitaire à Zurich ou encore son expérience en tant que tutrice Alumni.
Pouvez-vous vous présenter ? Quel est votre parcours à Sciences Po Aix?
Je m’appelle Orane Geffroy, j’ai 23 ans et je suis à la fin de ma quatrième année à Sciences Po Aix en Master Géostratégie, Défense et Sécurité Internationale. J’ai intégré la première année de Sciences Po Aix après une hypokhâgne B/L au Lycée Saint-Marc à Lyon.
Où êtes-vous partie pour votre année de mobilité ?
En 3A, j’ai fait un premier semestre en échange à l’Université de Zürich en Suisse alémanique, puis un second semestre en stage auprès de la directrice de l’Alliance Française d’Adélaïde en Australie.
Mon premier semestre en Suisse n’était pas très dépaysant, mes parents habitant dans une région limitrophe. Cependant, j’ai trouvé les cours d’une très grande qualité, et pour certains, originaux et assez modernes. J’ai par exemple pu choisir : « technology, politics and war », « peace and development with sport » ou encore « sociology of dystopias »… J’ai également beaucoup apprécié le charme de la campagne Suisse, entre cascades, vallons et usine Lindt près de chez moi.
Malgré tout, j’avoue avoir préféré mon stage en Australie. Ce voyage était tout simplement extraordinaire. D’un point de vue professionnel, j’ai directement épaulé la nouvelle directrice de l’Alliance Française, qui était alors jeune, dynamique et pleine de projets. C’était très agréable puisqu’elle m’a accordé beaucoup d’autonomie et m’a confié des tâches stratégiques. Par exemple, elle m’a laissée diriger une équipe d’une quarantaine de bénévoles franco-australiens dans le cadre de l’Alliance Française French Film Festival, du recrutement au management lors de l’évènement. Ce festival, qui est le plus gros festival de film français hors métropole, m’a permis de travailler avec les directeurs de cinéma, de manager des prestataires, de donner mon avis sur la scenographie …
J’ai aussi pu mener un projet de communication que j’avais moi-même proposé : faire un micro-trottoir auprès du public du festival, que j’ai monté et qui a été diffusé lors de la cérémonie de clôture. J’ai eu un rôle particulièrement polyvalent, ayant aidé à l’organisation de conférences avec la communauté scientifique, à l’organisation d’une exposition avec les différentes universités, à un projet de festival d’animation avec la conseillère culturelle de l’ambassade… C’était très valorisant !
Aussi, je ne peux pas parler de mon expérience en Australie sans parler de mon voyage sur la côte Est en van. Il s’agit de l’expérience clichée mais incontournable ! Et je n’ai absolument pas regretté : pouvoir observer la grande barrière de corail depuis un hydravion, explorer la forêt primaire au nord de l’Australie, ou tout simplement me réveiller face à l’océan chaque jour dans un nouvel endroit… Une expérience magique et inoubliable !
Avez-vous fait des stages ? Étaient-ils l’occasion de valider votre orientation professionnelle ou au contraire de découvrir de nouveaux secteurs ?
J’ai eu la chance de faire différents stages, notamment en journalisme.
Pour valider le stage obligatoire de 6 semaines, j’ai fait un stage de journalisme d’investigation auprès d’un consultant en stratégie. Son projet était de publier des livres sur la manière de prévenir de futures pandémies mondiales. J’ai ainsi directement participé à la rédaction de l’introduction, conclusion et chapitre 8 sur la méthode des pays d’Asie de l’Est, en menant des interviews et en suivant une veille de l’actualité internationale.
J’ai aussi fait un stage pour la société de production Premières Lignes, qui réalise les numéros de Cash Investigation avec Élise Lucet. J’ai beaucoup apprécié ce stage, bien qu’il n’ait duré qu’un mois. J’ai fait de la retranscription de caméras cachés, des enquêtes terrains, des enquêtes sur le web… Il y avait d’autres stagiaires puisque l’entreprise se fait constamment aider par des jeunes en école ou en sortie d’école. Cela mène souvent à des emplois à la fin. J’ai même pu rencontrer Élise Lucet !
À mon entrée à Sciences Po Aix, je souhaitais devenir journaliste d’investigation. Je cherchais ainsi à valider mon orientation professionnelle. Or, et même si j’ai pu apprécier ces expériences, je suis en train d’emprunter une autre voie, la réalité du métier de journaliste m’ayant un peu fait reconsidérer mon orientation.
Cette année, vous avez travaillé en tant que tutrice au sein du Pôle Carrières : quel était votre rôle ? Quel est votre ressenti par rapport à cette expérience ?
Cette année, j’ai eu la chance d’être Tutrice Alumni, c’est-à-dire de seconder Stéphane Rajat et Anne Martin dans la gestion du réseau des diplômés. Il s’agit d’un poste assez ouvert à la prise d’initiatives, puisqu’il s’agit de parvenir à fidéliser les anciens étudiants de Sciences Po Aix. J’ai délibérément choisi ce poste puisqu’il me paraissait intéressant de pouvoir nouer des liens privilégiés avec les diplômés.
J’ai beaucoup apprécié aider à l’organisation du Forum des Carrières, puisque j’ai pu moi-même échanger avec les intervenants. Également, grâce à la confiance de Stéphane et de Anne, j’ai pu lancer des projets nouveaux, comme une série de portraits de diplômés désormais disponibles sur le site du Sciences Po Aix. Il s’agissait d’une bonne façon, selon moi, de mettre en valeur les différents parcours.
De plus, lorsque l’on travaille à la Direction des Relations Extérieures et de la Vie Etudiante (DREVE), on a davantage de visibilité sur les services offerts aux étudiants.
En définitive, j’ai trouvé cette expérience très utile et valorisante sur un CV. Le travail était également agréable avec de bonnes relations de bureau, ainsi qu’une grande flexibilité offerte.