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Killian Paul et Mathilde Olousouzian

Le 2 octobre, Sciences Po Aix accueillait les Grandes Écoles de la Région Sud pour une journée consacrée à l’attractivité du territoire. Nos étudiants Killian Paul et Mathilde Olousouzian ont participé à des ateliers de réflexion autour du rapport de l’Institut Montaigne « Les jeunes et le travail : aspirations et désillusions des 16-30 ans ».
Découvrez leur retour d’expérience.

Pouvez-vous vous présenter en une phrase ?

Mathilde : Je m’appelle Mathilde et je suis en M1 Expertise en Affaires Internationales cette année.

Killian : Je m’appelle Killian et je suis également en M1 Expertise en Affaires Internationales, dans la même classe que Mathilde.

Vous avez participé à la journée organisée par Les Grandes Écoles de la Région Sud le 2 octobre dernier : quel était votre rôle durant cet événement ?

Mathilde : J’ai participé avec les élèves des autres Grandes Écoles de la Région à l’élaboration d’une réflexion sur l’attractivité du territoire, sur la thématique du rapport au travail et l’employabilité des jeunes travailleurs. Mon rôle a été d’apporter une réflexion sur l’attractivité de la région Sud, son potentiel. Nous avons proposé des idées sur les changements à apporter mais aussi les forces de la région sur l’attractivité pour les jeunes travailleurs.

Killian : J’ai participé à cet atelier de réflexion et de brainstoming en tant qu’étudiant de Sciences Po Aix. C’était intéressant de partager avec les étudiants des autres écoles invitées, de fonctionner par groupe, de metttre en commun nos idées.

Sur quels sujets avez-vous travaillé durant les ateliers ?

Killian : Nos échanges ont porté sur plusieurs thèmes : le cadre de vie, l’offre de formation, l’accès à l’emploi, l’accessibilité et les infrastructures, l’accueil des étudiants internationaux, ainsi que les inégalités entre le littoral et le nord de la région.

Mathilde : Nous avons réfléchi aux axes d’amélioration voire de changement à apporter pour l’horizon 2035, pour faciliter le rapport au travail dans la région et son attractivité pour les jeunes travailleurs, français ou internationaux. Nous avons abordé plusieurs thématiques autour de l’insertion dans la vie active et les aspirations des jeunes travailleurs, notamment sur la qualité de vie et la balance vie pro/vie perso. Nous avons travaillé sur l’enjeu des transports et de la mobilité au sein de la région, sur les différents secteurs d’attractivité, les nouveaux défis liés aux risques climatiques présents sur le territoire, et le développement à venir du télétravail.

Quels éléments intéressants avez-vous tirés de cette expérience ?

Mathilde : J’ai apprécié l’opportunité d’échange et de collaboration avec les élèves des autres écoles, que nous n’avons pas forcément l’occasion de rencontrer en temps normal. La mise en commun de tous les points de vue était très enrichissante et constructive car tous les étudiants ne venant pas tous de la région Sud, d’autres approches ont pu être évoquées.

Killian : Nous avons retenu plusieurs éléments intéressants. La région bénéficie d’un cadre de vie particulièrement agréable et d’une offre culturelle riche, ce qui constitue de véritables atouts d’attractivité. Elle dispose également d’Ecoles reconnues pour leur qualité. Mais pour renforcer le potentiel, il serait utile d’améliorer l’accès aus logements et aux infrastructures de transport. De même, un rapprochement accru entre formations et entreprises permettrait de mieux valoriser les talents locaux. Enfin, le développement d’entreprises anglophones représenterait une belle occasion de fidéliser davantage les étudiants internationaux après leur séjour.

Quelles sont vos conclusions à l’issue de ces ateliers ?

Mathilde : Nous avons conclu que la région Sud était particulièrement attractive grâce au cadre de vie qu’elle apporte, ensoleillement, sites naturels, carrefour entre mer et montagne, offre culturelle riche, etc. Les axes d’amélioration se concentrent autour de la question des transports et la difficulté de circulation entre les différentes villes. Nous avons donc conclu que le travail a un véritable impact sur les travailleurs qui passent énormément de temps sur la route et avons évoqué un aménagement du télétravail par zone, de manière à ce qu’il y ait une rotation des jours télétravaillés pour désengorger les routes. Sur l’attractivité de la région pour les travailleurs internationaux, les écoles proposent des partenariats intéressants qui attirent de nombreux étudiants puis futurs travailleurs. Mais nous avons remarqué la difficulté de leur employabilité, notamment le manque d’offres d’emploi en anglais ou plus tournées sur l’international. Nous avons conclu sur la richesse du territoire qui a un réel ancrage multiculturel qui en fait sa force.

Killian : En conclusion, il ressort que la Région Sud a de nombreux atouts pour attirer et retenir les jeunes, mais que des efforts importants restent à fournir, notamment de la part des élus, pour lever les obstacles identifiés.

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