Élise Arif Le Solleu

Nouvellement élue tutrice des associations, Élise est actuellement étudiante en Master Expertise et Relations Internationales. Elle répond à nos questions sur son parcours au sein de Sciences Po Aix, son année de mobilité entre l’Argentine et le Chili, et ses projets pour la vie associative de l’École dans l’année à venir.Nouvellement élue tutrice des associations, Élise est actuellement étudiante en Master Expertise et Relations Internationales. Elle répond à nos questions sur son parcours au sein de Sciences Po Aix, son année de mobilité entre l’Argentine et le Chili, et ses projets pour la vie associative de l’École.
Pouvez-vous vous présenter, et nous parler de votre parcours ?
Je m’appelle Élise Arif Le Solleu et j’entame ma quatrième année à Sciences Po Aix en Master Expertise Internationale. J’ai intégré notre “bonne maison” en 1A, à la suite d’une année de licence de science politique à Nanterre. Dès le départ, j’ai été intriguée et attirée par le dynamisme de la vie associative. Alors, j’ai tout de suite adhéré au Bureau des Arts (BDA) ainsi qu’à l’association féministe Mauvais Genre. En 2A, j’ai souhaité m’investir davantage. J’ai été nommée vice-présidente responsable des clubs du BDA, responsable événementiel de Mauvais Genre, et j’ai été également en charge du pôle événementiel du Bureau Des Élèves.
Vous venez d’être élue tutrice des associations, pourquoi souhaitiez-vous endosser ce rôle ?
À Sciences Po Aix, les associations représentent une des branches motrices de la vie scolaire : y être engagée a été pour moi très formateur, et j’ai apprécié chaque mission qui m’y a été confiée. Face à certaines difficultés rencontrées, j’ai apprécié le support qu’a été l’ancienne tutrice des associations. Elle a représenté un intermédiaire fondamental entre les clubs, les associations et la scolarité.
Je dirais que servir les intérêts des associations et jouer un rôle de “pivot” m’a sincèrement motivée à me présenter. Ainsi, en rentrant de ma mobilité à l’étranger, je voulais garder un pied dans la vie associative, mais étant en 4A, je voulais me créer de nouvelles expériences, toucher à d’autres aspects de la vie associative que je ne connaissais pas.
Comment envisagez-vous cette année, que souhaitez-vous apporter de nouveau aux associations ? Des idées, projets en tête ?
Durant cette année, j’accorderai beaucoup d’importance au Fonds de Solidarité et de Développement des Initiatives Étudiantes (FSDIE). Il est essentiel que le FSDIE ait été bien complété et sans erreur, car dans le cas contraire les associations peuvent se voir refuser les fonds dont elles ont fondamentalement besoin.
Parlez-nous de votre 3A, avez-vous effectué un stage ou une mobilité universitaire, ou les deux ?
En 3A, j’ai tout d’abord étudié à l’Université de La Plata en Argentine, un semestre durant lequel j’ai suivi des cours d’histoire constitutionnelle et de droit constitutionnel. J’ai apprécié la flexibilité que nous offrait l’établissement au niveau du choix des cours. Étudier dans cette université en Argentine m’a également fait réaliser combien la vie associative de Sciences Po Aix est riche, puisque cet établissement comptait seulement des associations administratives et politiques, loin du BDA ou du BDM.
Par la suite, je suis partie au Chili faire un stage à l’Union des français du Chili, une association à but non lucratif dans laquelle des tâches administratives, de communication ou encore d’événementiel m’ont été confiées.
Vous êtes en Master Expertise et Relations Internationales : quelles sont vos perspectives professionnelles, vos envies après Sciences Po Aix ?
À l’heure actuelle, je ne sais pas encore vers quelle filière professionnelle je souhaite m’orienter. Pourtant, ma mobilité à l’étranger m’a permis de me rendre compte que le fonctionnement interne d’une association ne me correspond pas et que je ne me vois pas poursuivre dans la direction de la communication. J’ai encore un peu de temps pour décider, après tout !